Le monument aux morts

Conçu en 1919 par l’architecte Jacques Barbotin, cet édifice se dresse à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Amand qui fut la chapelle des Jésuites du XVIIe siècle.

Il évoque l'anéantissement de la ville, le sacrifice des victimes militaires et civiles durant la Grande Guerre, la guerre de 1870 et les guerres d'Algérie et d'Indochine.

Bâti à partir des marches d'accès de l'ancienne église et des matériaux provenant des ruines des principaux monuments de la ville (beffroi, églises), jaillit sur ce fond de désolation, une Victoire ailée au formidable élan vital.

Cette sculpture est l’œuvre de Camille Debert, fils de Charles Debert, maître sculpteur à Bailleul.

Le cimetière communal de Bailleul

Ce cimetière à la conception unique regorge de trésors : sépultures, chapelles, chemin de croix, épitaphes étonnantes.

Le cimetière originel entourait l’église Saint-Vaast. Il fut transféré à son emplacement actuel juste après la Révolution de 1789.

Son entrée principale est encadrée par la maison du gardien (architecte Jacques Barbotin, 1923) et par une chapelle dédiée à Notre-Dame de Hal (architecte Louis Roussel, 1929).

Autour du calvaire et dans le sens des aiguilles d’une montre, furent érigées quatorze chapelles évoquant le Chemin de Croix. Le plan du cimetière vu du ciel représente un Christ crucifié dans une mandorle.

Les plus vieilles tombes sont légèrement postérieures au milieu du XIXe siècle. Sont enterrées dans ce cimetière les plus vieilles familles bailleuloises (Bieswal, Cortyl, Lotthé, De Coussemaker, Cleenewerck de Crayencour…). On peut également y trouver la tombe de Léona Delcourt, plus connue sous le nom de Nadja, la muse et héroïne littéraire d’André Breton.

Les cimetières britanniques

La ville accueillant de nombreux blessés dans ses hôpitaux lors de la Grande Guerre, le cimetière britannique de Bailleul fut créé en octobre 1914 près du cimetière communal afin d'y enterrer les victimes militaires britanniques, françaises et allemandes. 

Il compte plus de 4 500 stèles de soldats tombés au combat entre 1914 et 1918. À la fin de la guerre, de nombreux corps furent rapatriés dans ce cimetière, d’où son extension. On note également la présence de tombes chinoises. Un carré communal français regroupe des tombes de victimes civiles tuées lors de bombardements. 

Un deuxième cimetière britannique est situé au hameau d'Outtersteene, qui accueillit également un hôpital entre 1914 et 1918. Il contient 1 397 sépultures.
 

Le monument britannique

Conçu par l’architecte Rainaut, il a été érigé le 7 juin 1921 sur sollicitation du War Office de Londres, en mémoire de la 25e Division britannique, qui a contribué à tenir le front des Monts des Flandres entre 1915 et 1918 au prix de lourdes pertes humaines. Sur le monument figure le nom des unités de la Division, les lieux des batailles, et les armoiries de la Grande- Bretagne et de Bailleul.

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